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L'alcool au volant

L’alcool est un problème de santé publique majeur en Nouvelle-Calédonie avec des conséquences sanitaires mais surtout sociales. Les statistiques montrent que de nombreux accidents mortels sont dus à une consommation excessive d’alcool. L’alcool diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe la vision, l’estimation des distances et provoque un allongement du temps de réaction, ce qui augmente très rapidement le risque d’accident mortel.
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Les bons réflexes

Si vous devez prendre le volant, évitez de boire. Si vous avez bu, évitez de prendre le volant. Le premier principe à suivre est : « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ».

S’assurer avant chaque sortie de groupe qu’une personne s’engage à ne pas boire pour ramener les autres.

En soirée, si un ami ne souhaite pas ou plus boire, ne pas insister et accepter sa décision, notamment s’il doit prendre le volant.

Chaque hôte doit veiller à toujours proposer des boissons sans alcool à ses invités. Il doit aussi empêcher un ami en état d’ivresse de prendre le volant : l’héberger, le ramener chez lui, appeler un taxi, etc.

Si vous décidez de reprendre la voiture, testez-vous à l’aide d’un éthylotest, en patientant entre ½ heure et 1 heure après la dernière ingestion d’alcool. L’éthylotest décèle votre niveau d’alcoolémie et dépiste la présence de vapeur d’alcool dans l’air expiré. Il peut être chimique à usage unique ou électronique et réutilisable. Il peut être acheté en grande surface, pharmacie, stations-services. Les restaurants, bars et boites de nuit sont tenus d’en mettre à la disposition de leur clientèle.

1 verre de vin (10 cl à 12°) équivaut à un verre de bière (25 cl à 5°) ou un verre de whisky (3 cl à 40°) et représente 0,2g/L d’alcool dans le sang.

Les sanctions en cas de contrôle

Conduire sous l’emprise de l’alcool ou en état d’ivresse manifeste (CEIM) peut entrainer une amende de 15 000 FCFP et une suspension du permis de conduire d’une durée de :
  • 2 mois pour un taux de 0,40 à 0,60 mg/L d’air expiré ou de 0,80 à 1,20 g/L de sang ;
  • 4 mois pour un taux de 0,61 à 0,70 mg/L d’air expiré ou de 1,21 à 1,40 g/L de sang ;
  • 5 mois pour un taux de 0,71 à 0,80 mg/L d’air expiré ou de 1,41 à 1,60 g/L de sang ;
  • 6 mois à partir de 0,81 mg/l d’air expiré ou de 1,61g/l par litre de sang.

Indépendamment de ces taux, tout contrevenant en conduite en état d’ivresse manifeste (CEIM) peut se voir infliger un retrait direct du permis de 6 mois. La CEIM est à l’appréciation de l’agent qui effectue le contrôle et se déduit de signes extérieurs d’attitude et de comportement de l’automobiliste au moment du contrôle routier : l’haleine sentant l’alcool, la démarche titubante, l’élocution pâteuse, l’incohérence des propos, etc.