Que faire en cas de cyclone ?

• 🌀 3 niveaux d'alerte et une phase de sauvegarde sont destinés à protéger les populations :
• Pré-alerte : un phénomène tropical, classé au moins au niveau de dépression tropicale forte (DTF), entre ou se forme dans la zone d’observation météorologique intéressant la Nouvelle-Calédonie. Durant cette phase, la population doit se préparer à l'arrivée du phénomène.
• L’alerte 1 : le phénomène tropical, classé au moins au niveau de dépression tropicale forte (DTF) arrive dans moins de 18 heures. La population doit cesser toute activité professionnelle, scolaire ou commerciale 2 heures avant le passage estimé en alerte cyclonique de niveau 2. La population doit également se préparer à l’arrivée du phénomène pendant ce délai ;
• L’alerte 2 : le phénomène tropical arrive dans moins de 6 heures. La population a interdiction de circuler et doit s’abriter dans les habitations ou à défaut dans les centres d’accueil d’urgence mis à disposition par les communes ;  
• La phase de sauvegarde est déclenchée après le passage du phénomène tropical. La population est invitée à limiter au strict minimum ses déplacements pour laisser les professionnels intervenir sur le terrain (secours à la personne, nettoyage, réparation des dégâts).

• Je fais élaguer les arbres dangereux chez moi avant la saison cyclonique ;
• J’évacue de chez moi tout objet encombrant (carcasse de voiture, tôles usagées…) qui pourrait constituer un projectile ;
• 🌀 Dès l’alerte 1, je me prépare à l’arrivée du cyclone : 
• Je constitue une réserve de provisions suffisantes (eau, nourriture, médicaments, des pansements et désinfectants, une radio à piles, une lampe de poche, et des piles de rechange) ;
• Je renforce mon habitation : je sécurise les fenêtres et les portes, et je range les objets extérieurs qui peuvent être emportés par les vents violents ;
• Je suis les informations météorologiques : je consulte régulièrement les bulletins de Météo-France et les consignes de la Sécurité civile pour rester informé sur l’évolution du phénomène ;
• Si je ne me sens pas en sécurité chez moi, je n’hésite pas à me rendre chez une personne qui pourra m’accueillir en toute sécurité ou dans un centre d’accueil d’urgence (j’appelle ma mairie ou les pompiers pour connaître l’adresse du centre le plus proche de chez moi) ;
• Je prends des nouvelles de mes proches et je vérifie que les personnes vulnérables soient bien à l’abri (personnes âgées, enfants, personnes en situation de handicap, personnes dépendantes) ;
• Si j’ai des animaux je les mets à l’abri ;
• Si j’ai un bateau à l’eau ou à sec, je fais le nécessaire pour le préserver au maximum.

Je me protège ainsi que mes proches.

• 🛡️Je respecte strictement les règles de sécurité pour éviter de me mettre en danger inutilement ainsi que les équipes de sauvetage ;
• Je reste à l'abri : je ne quitte pas mon abri, de préférence une pièce sans fenêtres. J’évite de sortir, même si le calme semble revenu, car cela pourrait être l'œil du cyclone ;
• Je limite l’usage du téléphone : je garde les lignes libres pour les urgences ;
• J’écoute les autorités : je reste informé des consignes et des évolutions via les médias ou les alertes locales.

• Une fois le cyclone passé, des dangers peuvent encore persister, je reste prudent ;
• J’attends les consignes des autorités : je ne sors pas avant d’avoir reçu l’aval des autorités locales ;
• Je me déplace au strict minimum pendant la phase de sauvegarde ;
• Je fais attention aux risques résiduels, tels que les inondations, les fils électriques tombés ou les chutes d'arbres ;
• 🩹 J’aide mes voisins, surtout les plus vulnérables, et je signale tout danger aux autorités compétentes ;
• Je prends des nouvelles de mes proches et je les aide dès que la circulation est rétablie ;
• Je nettoie et répare d’éventuels dégâts dans mon habitation ;
• Si c’est nécessaire, je déclare les sinistres à mon assurance pour me faire indemniser.

• 📄 J’informe mon assureur dans les 30 jours suivant la publication de l'arrêté de catastrophe naturelle au Journal officiel ;
• L’indemnisation est possible uniquement si un arrêté interministériel reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour ma commune ;
• Dans le contenu de ma déclaration :
• Je décris le sinistre ;
• Je fournis des preuves (photos, factures) ;
• J’estime le préjudice si j’ai souscrit une assurance contre les pertes d’exploitation ;
• Je conserve les biens endommagés pour qu'ils puissent être examinés par un expert.

• Je consulte le site de Météo-France Nouvelle-Calédonie ;
• Je consulte le site de la Sécurité Civile de Nouvelle-Calédonie ;
• Je consulte les démarches à effectuer auprès de mon assurance en cas de catastrophe naturelle.