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Fiche pratique

Icône représentant la fiche pratique 'Je suis victime, témoin ou auteur de violences'.Je suis victime, témoin ou auteur de violences

Image représentant la fiche pratique 'Je suis victime, témoin ou auteur de violences'.

Stop aux violences !

Que vous soyez victime, témoin, ou auteur, des actions sont possibles.

Consultez ce guide pour sortir de cette spirale dangereuse.

Vous vous interrogez sur votre situation ? vous n'êtes pas sûr(e) ? Consultez notre article Est-ce de la violence ?


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Qui peut m’aider si je suis victime de violence ?

[Victime] Vous n'êtes pas seul(e). Vous n’y êtes pour rien. Rien ne justifie la violence. Les violences sont punies (interdites) par la loi. L'agresseur est le seul responsable.

« J’ai porté plainte pour qu’il ne puisse plus agir impunément »

  • Je parle de ma situation autour de moi.
  • Je porte plainte à la gendarmerie ou à la police.
  • Je me rapproche d’une association pour m’aider dans mes démarches. Je peux notamment consulter en ligne l’outil CAVAD pour trouver à l’aide d’une carte le dispositif le plus proche.
  • Je prends du temps pour moi, pour me reconstruire après cette épreuve.
  • Si je ressens le besoin d’exprimer mon vécu en toute confidentialité, je peux contacter gratuitement SOS écoute au 05 30 30 ou SOS violence au 05 11 11.

🧒 Je suis mineur :

  • Je signale les faits auprès de la protection de l’enfance (Numéro vert 05 44 44).
  • Je porte plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.
  • Je me confie à un adulte de mon établissement scolaire.

Sachez qu’un mineur a la possibilité de faire ses démarches seul au sein de la police et de la gendarmerie.

🎒 Je subis du harcèlement scolaire :

  • Je me protège : sur internet, je ne donne pas mes mots de passe et je ne diffuse pas de photos intimes.
  • Je me confie à un adulte de l’école, mes parents... Je ne laisse pas la situation s’installer dans le temps.
  • Je signale les faits auprès d’un membre de l’équipe éducative (CPE, responsable de l’établissement scolaire, surveillant, professeur…).
  • Je signale les faits auprès du vice-rectorat en l’absence de suite donnée par le chef d’établissement.
  • Je porte plainte au commissariat de police ou à la gendarmerie selon le cas.


👟 Je subis des violences sexuelles dans le sport :

  • Je porte plainte au commissariat de police ou à la gendarmerie.
  • Je signale les faits auprès du comité national olympique et sportif de Nouvelle-Calédonie sur cette page https://ctos.nc/signalement/.


💼 Je subis du harcèlement moral et/ou physique au travail :


🌆 Je subis des violences ou du harcèlement de rue :

  • J’énonce à voix haute et de façon audible les faits pour attirer l’attention d’éventuels témoins.
  • Je compose le 17, 112 ou 1022 en précisant tout élément utile à une intervention rapide des services de Police/Gendarmerie.
  • Je me mets en sécurité.
  • Je trouve des témoins.
  • Je porte plainte au commissariat, ou à la gendarmerie.


📱 Je subis des cyber violences ou du cyber harcèlement :

  • Je conserve toute preuve utile (capture d’écran).
  • Je signale les faits sur la PNAV (Plateforme Numérique d’Accompagnement des Victimes), à pnav@interieur.gouv.fr et aux autorités publiques.
  • Je porte plainte au commissariat, ou à la gendarmerie. 


👩‍❤️‍👨 Je subis des violences au sein du couple (VIF) :

  • J’en parle à SOS Écoute au 05 30 30, ou à mon entourage et/ou des professionnels et/ou à des associations.
  • Je peux signaler ma situation en ligne : https://www.service-public.fr/cmi.
  • Je porte plainte au commissariat, ou à la gendarmerie, ou au médipôle ou à la clinique Kuindo-Magnin (possibilité de porter plainte à l'hôpital et d’obtenir un certificat médical de constatation des violences).
  • Je me mets en sécurité chez des proches ou dans des centres d'hébergement d’urgence.
  • Je prépare un éventuel départ et la mise en lieu sûr des documents liés à la famille.
  • Je peux bénéficier d’un accompagnement social, psychologique et juridique.

Que faire si je suis témoin de violence ?

[Témoin] « je te crois » « tu n’y es pour rien » « il/elle n’a pas le droit » « je suis là pour t’aider ». Si vous en êtes témoin, vous avez le devoir d’en parler, d’alerter en composant le 17 et/ou de signaler sous forme de déclaration auprès des forces de l’ordre. Réagir peut sauver une vie. Il est important d’accueillir la parole de la victime sans jugement, réaffirmer qu’aucune circonstance, explication, attitude de la part de la victime ne justifie les violences. 

Ne portez pas la parole de la victime seul(e), encouragez-la à prendre contact avec des professionnels spécialisés.

  • Je peux constituer un groupe avec d’autres témoins de l’acte de violence.
  • J’appelle immédiatement la police au 17 si la personne court un danger immédiat.
  • Je cherche de l’aide autour de moi pour porter assistance à la victime.
  • J’accompagne la victime pour porter plainte.
  • Je l’oriente vers une association d’aide aux victimes. Je peux notamment consulter en ligne l’outil CAVAD pour trouver à l’aide d’une carte le dispositif le plus proche.
  • Si je ressens le besoin de me confier sur ce que j’ai vécu en toute confidentialité, je peux contacter gratuitement SOS écoute au 05 30 30 ou SOS violence au 05 11 11.


🧒 Agir face aux violences faites sur les mineurs 

  • Je signale les faits auprès du numéro Enfance maltraitée : 05 44 44.
  • Je signale les faits auprès du service de la protection de l’enfance de la province Sud. (Fiche en ligne Information Signalante Enfance en Danger)
  • Je signale les faits auprès de la police et/ou de la gendarmerie.
  • Je peux aussi contacter de façon anonyme SOS écoute au 05 30 30.


🎒 Agir face au harcèlement scolaire 

  • Je ne minimise pas les faits. Je prends en compte les besoins de la victime.
  • Je n’hésite pas à aller parler à un élève mis à l’écart.
  • Je ne ris pas pour ne pas conforter le comportement de l’auteur.
  • Je ne participe pas aux actes de violence pour briser la chaîne du harcèlement.
  • J’en parle à un adulte de l’école qui pourrait aider à régler la situation.


👟 Agir face aux violences sexuelles dans le sport 

  • J’en parle à un adulte / responsable de l’organisme.
  • Je signale les faits auprès du comité national olympique et sportif de Nouvelle-Calédonie sur cette page https://ctos.nc/signalement/.


💼 Agir contre le harcèlement moral ou sexuel au travail


🌆 Agir contre les violences et harcèlements de rue

  • Selon les circonstances et sans me mettre en danger, j’interpelle l’entourage pour intervenir ensemble et déstabiliser l’agresseur ;
  • Je compose le 17, 112 ou 1022 en donnant un descriptif le plus précis possible de l’agresseur et du lieu des faits ;
  • Je filme la scène discrètement en vue de sa remise aux autorités judiciaires.


📱Agir contre les cyber violences et le cyber harcèlement

  • Je ne partage pas les contenus illicites (happy slapping).
  • Je signale les faits sur la PNAV (Plateforme Numérique d’Accompagnement des Victimes), à pnav@interieur.gouv.fr et aux autorités publiques.



👩‍❤️‍👨 Agir contre les violences au sein du couple 

  • J’appelle le 17 ou 112 ou 1022 pour signaler les faits : 
  • je signale les faits sous forme de déclaration sur procès-verbal à la police/gendarmerie.

Que faire si je suis auteur de violences conjugales (VIF) ?

[Auteur] « je ne contrôle pas ma violence. Je craque. J’insulte. Je frappe. J’ai besoin de me faire aider ». Si vous souhaitez une aide pour parler de vos actes et de leurs conséquences et ainsi travailler sur votre comportement, des professionnels sont à votre écoute. « Accompagner les auteurs vers le soin c’est prévenir la récidive ».

  • Je reconnais mes difficultés.
  • J’en parle à mon entourage et/ou des professionnels et/ou à des associations.
  • Je trouve une solution d’hébergement provisoire afin de prendre du recul.
  • Je m’oriente vers des professionnels (en province Sud : Relais au 20 37 70…).
  • Si je ressens le besoin d’exprimer mon vécu en toute confidentialité, je peux contacter gratuitement SOS écoute au 05 30 30 ou SOS violence au 05 11 11.

Quelques informations pratiques

  • Pour rappel : Police Nationale 17, Police Municipale 112 ou 1022, Samu 15, Pompier 18.
  • SOS Ecoute : 05 30 30
  • SOS violences : 05 11 11
  • Enfance maltraitée : 05 44 44
  • Le Relais de la province Sud : 20 37 70
  • SMS de signalement (Nom + numéro à rappeler) : 50 00 67
  • Cartographie des Dispositifs d’Aide aux Victimes (CAVAD)
  • Pôle psycho-social de la police : (Responsable) 24 34 24 ou (psychologue) 24 33 52 ou (intervenante sociale) 24 34 18
  • Intervenante Sociale Gendarmerie : Province Sud 73 06 99 ou 20 78 23, Province Nord 91 40 77 ou 45 12 19 
  • DAV (Dispositif d’Accueil des Victimes du Médipole) : 20 83 40 
  • CAFED (Centre d’accueil des femmes en Difficulté) Province Nord : 71 72 96
  • CIDFE (Centre d’Information des Droits des Femmes et Égalité) : Province Sud 20 37 40
  • DPASS (Signalement des victimes et actions sociales) : 20 44 96
  • DACAS (La direction de l’Action Communautaire et de l’Action Sanitaire) Province des Îles : 45 52 46 ou 73 07 92 
  • CP2S (Comité de promotion santé sexuelle) : 28 63 38
  • Solidarité S.I.D.A (documentation, dépistage gratuit et anonyme) : 24 15 17
  • ESPAS CMP (dépistage gratuit et anonyme, préservatifs …) : 20 47 40
  • Centre de Conseil familial - CCF (contraception, test de grossesse, IVG …) : 27 23 70
  • Association vivre sans dépendance (alcool, tabac, cannabis, kava …) : 26 21 14
  • Plateforme Numérique d’Accompagnement des Victimes (PNAV) 

Contacts en cas de violences conjugales, sexuelles et sexistes :