Est-ce de la violence ?

Il s’agit d’agissements répétés sur une personne qui viennent dégrader les conditions de vie privée et de travail et altérer la santé mentale, physique.

Les violences verbales sont des actes d'agression utilisant des mots ou un langage offensant, humiliant ou menaçant envers une personne ou un groupe. 

Exemples : insultes, critiques constantes, menaces ou discours discriminatoires.

•   (message codé)
• Enc#lé de … 
• Sale con / Sale conne  
• Bourre ta mère 
• Bat#rd

Les violences psychologiques sont des comportements intentionnels visant à manipuler, contrôler ou humilier une personne, entraînant des répercussions psychologiques. 

Exemples : Menaces de mort, menaces, humiliations, insultes, comportements de dénigrement… 

•  A l’école, certains élèves se moquent de moi régulièrement et/ou m’intimident à la sortie [Victime]
• Il/elle menace de nous tuer les enfants et moi ou même de se suicider [Victime]
• Je contrôle son téléphone portable régulièrement [Auteur]
• Ils/Elles me disent de me tuer et que je ne vaux rien [Victime]
• Il/elle me dit que c’est de ma faute / que je suis une mauvaise mère /un mauvais père [Victime]

Les violences physiques impliquent l'utilisation de force physique contre une personne, causant des blessures, des douleurs ou des dommages corporels et pouvant entraîner la mort. 

Exemples : Homicide, coups, poussées, gifles, morsures ou toute autre forme de contact physique agressif…

•  Mon conjoint m'a bousculé et m’a tiré les cheveux [Victime]
• Il m’a cassé le bras [Victime]
• Je lui ai donné une gifle [Auteur]
• J’entends des cris et des pleurs chez mes voisins [Témoin]

Les violences sexuelles désignent tous actes sexuels commis avec violence, contrainte, menace ou surprise.

Le consentement, c’est dire « oui » ou « non » pour faire quelque chose sans se sentir forcé ou influencé.Vous avez aussi le droit de changer d’avis.

Le consentement doit être réciproque c’est-à-dire que les deux personnes doivent être d’accord. Le silence ne veut pas dire accepter. 

Exemples : viol, viol conjugal, agressions sexuelles, harcèlement sexuel, exploitation sexuelle…

•  Il me caresse les seins et les cuisses alors que je lui ai dit que je ne voulais pas. [Victime]
• Il rentre saoul le soir et m’impose un rapport que je ne voulais pas. [Victime]
• Il me force à avoir des relations avec d’autres hommes. [Victime]

Les violences sexistes sont des actes ou des comportements discriminatoires et préjudiciables fondés sur le genre, ciblant souvent les femmes ou les personnes perçues comme féminines.

Exemples : harcèlement sexuel, discrimination, stéréotypes de genre et d'autres formes d'oppression basées sur le sexe…

•  Au travail, on me fait des commentaires dégradants sur ma tenue. [Victime]
• Dans la rue, une passante se fait traiter de “Pute” [Victime]

Les violences administratives au sein d'un couple impliquent l'utilisation abusive du pouvoir par l'un des partenaires pour contrôler ou restreindre l'accès aux ressources ou aux informations administratives, entraînant ainsi une dépendance et une domination. 

Exemples : manipulation des documents officiels, prise de décisions unilatérales concernant les affaires financières ou juridiques, isolement social du partenaire…

• Mon conjoint refuse de me laisser l’accès aux documents du foyer (passeports des enfants…) [Victime]
• Mon conjoint ne travaille pas et récupère mon argent [Victime]

Les violences cyber désignent les actes agressifs, menaçants ou abusifs commis via les technologies numériques. 

Exemples : harcèlement en ligne, cyber harcèlement, diffamation sur les réseaux sociaux, diffusion non consensuelle de contenus intimes…

•  Je reçois la photo du sexe de quelqu’un [Victime]
• Je reçois et partage des vidéos de violences [Auteur]
• J'envoie les photos intimes de mon ex à mes potes [Auteur]

Nous vous conseillons de consulter notre fiche pratique Je suis victime, témoin ou auteur de violences.

A toutes fins utiles, voici quelques conseils, repères en tant que victime, témoin ou auteur :

[Victime]

Vous n'êtes pas seul(e). 

Vous n’y êtes pour rien. 

Rien ne justifie la violence.

Les violences sont punies (interdites) par la loi.

L'agresseur est le seul responsable.

« J’ai porté plainte pour qu’il ne puisse plus agir impunément »

[Témoin]

« je te crois » « tu n’y es pour rien » « il/elle n’a pas le droit » « je suis là pour t’aider »

Si vous en êtes témoin, vous avez le devoir d’en parler, d’alerter en composant le 17 et/ou de signaler sous forme de déclaration auprès des forces de l’ordre. 

Réagir peut sauver une vie. 

Il est important d’accueillir la parole de la victime sans jugement, réaffirmer qu’aucune circonstance, explication, attitude de la part de la victime ne justifie les violences. 

Ne portez pas la parole de la victime seul(e), encouragez-la à prendre contact avec des professionnels spécialisés.

[Auteur]

« je ne contrôle pas ma violence. Je craque. J’insulte. Je frappe. J’ai besoin de me faire aider. »

Si vous souhaitez une aide pour parler de vos actes et de leurs conséquences et ainsi travailler sur votre comportement, des professionnels sont à votre écoute. 

« Accompagner les auteurs vers le soin c’est prévenir la récidive ».

Pour en savoir plus sur la violence, vous pouvez consulter le site https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33891